Pourquoi certaines personnes se sentent mal dans certaines situations, tandis que d’autres n’ont pas de ressenti particulier dans un cas identique ?
En me basant sur les études autour de ce sujet, j’en arrive à la conclusion que notre vision du monde est principalement dictée par nos émotions et notre histoire. En somme, Chacun voit le monde à sa propre façon.
Quand je parle d’émotions, cela s’étend de l’excès d’émotions à la carence d’émotions (chacun de nous se situe entre les deux de façon dynamique). Dans un excès d’émotions, tout ce que nous voyons est dominé par le filtre des émotions et cela prend une place majeure avec des effets importants sur le comportement. Dans une carence d’émotions, c’est une vision « froide » basée sur les faits exclusivement qui domine. Tous les événements sont une occasion d’analyser ce qu’il se passe pour s’en faire une idée qui pourra avoir différentes finalités selon la situation.
Quand je parle d’histoire, cela passe par ce que nous avons vécu individuellement. Cela intègrent notamment les relations sociales (notamment ce que nous avons retenu du comportement des autres), les expériences (ce que nous avons appris), les événements (les enchainements/processus dans certains situations marquantes), etc.
Pour prendre une image, nous avons tous des sortes de lunettes depuis la naissance qui nous permettent de voir le monde d’une façon unique. Ces lunettes sont équipées de filtres qui s’activent au quotidien. Ces filtres peuvent obscurcir notre vision du monde ou la rendre magnifique. Et nous pouvons mettre à jour ces filtres très facilement.
Par exemple, lorsque tu vois certaines actualités, tu peux avoir tendance à laisser tes lunettes s’obscurcir. Quand ça t’arrive, tu peux aussi te dire qu’il y a d’autres façons de voir les choses et ta vision peut s’éclaircit à nouveau. Tu es ainsi passé très rapidement d’un filtre à un autre uniquement en y pensant.
Finalement, même si ce n’est pas toujours aussi évident, on peut toujours avoir le contrôle sur notre vision du monde. Parfois simplement en cherchant à voir autrement la situation, parfois avec l’aide d’une autre personne qui verra la situation d’une autre façon.
Dans tous les cas, c’est rassurant de ce dire que ce sont des filtres sur nos lunettes qui créent des sentiments de mal-être à un moment donnée.
Le plus dur, c’est de trouver comment changer de filtre !
À noter : La métaphore des lunettes est également utilisée dans le modèle PCM® que j’ai repris et décliné sous une nouvelle forme générique.
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