Nous effectuons en permanence des transactions de différentes formes. Souvent nous avons tendance à associer le terme transaction au commerce (ou la vente). Or, il y a d’autres transactions que l’on effectue dans notre quotidien.

Les formes de transactions

À ce jour, j’ai identifié trois formes de transactions qui cadencent notre quotidien :

  • Les transactions financières
  • Les transactions sociales
  • Les transactions techniques

Les transactions financières sont basées sur un échange effectué entre des interlocuteurs. Cet échange est conditionné par une contribution financière de l’un des interlocuteurs.

Pour les transactions sociales, selon moi, l’exemple le plus courant est la salutation. Lorsque nous disons « bonjour » ou « salut » à une personne, nous engageons une transaction sociale qui vise à recevoir de l’autre une salutation en retour.

Dans d’autres cas, nous engageons une transaction qui ne s’associe à aucune contribution financière, ni aucune attente sociale. J’appelle cela la transaction technique. Cette transaction tend à permettre l’acquisition d’une information, d’un processus, d’une connaissance ou encore d’une compétence. Souvent cette transaction s’associe à une question. Par exemple : Que se passe-t-il ? Comment as-tu fait cela ? Comment ça fonctionne ? etc.

L’équilibre des formes de transactions

Selon moi, toutes les transactions ont un point commun. Elles définissent notre bien-être, nos relations avec les autres et bien souvent l’intensité des difficultés auxquelles nous allons être confrontés.

L’équilibre entre les trois formes de transaction est important au quotidien.
En effet, si l’on décide de se concentrer uniquement sur des transactions financières, nous risquons d’occulter des transactions sociales et techniques proposées (ou attendues) par notre interlocuteur.
De même, en privilégiant les transactions sociales, on finit par perdre de vue la nécessité des transactions techniques et financières.
Enfin, les transactions techniques sont nécessaires à notre évolution. En effet, elles nous permettent de nous améliorer et de mieux comprendre notre environnement.

L’exemple du vendeur et de son client potentiel

Les vendeurs aguerris le savent très bien. Si l’on se concentre uniquement sur la transaction financière, il y a de très fortes chances que la vente n’aboutisse pas car bien souvent, le client potentiel a besoin d’effectuer des transactions sociales (et souvent techniques) avec le vendeur avant d’envisager la dimension financière.

Comme nous pouvons le voir dans l’exemple ci-dessus, si nous ne tenons pas compte des trois formes de transactions, nous avons tendance à nous mettre en difficulté d’une façon ou d’une autre. Nous risquons notamment d’occulter les besoins de notre interlocuteur.

Privilégier une forme de transaction sans tenir compte des autres formes de transaction est donc dangereux.

À retenir

Plus nous tenons compte des formes de transactions et des besoins de nos interlocuteurs, plus nous avons de chances que les transactions aboutissent.
En complément, plus nos transactions aboutissent, plus nous avons tendance à nous sentir bien. Nous avons ainsi la sensation d’avancer sereinement.

Finalement, cet article a surtout pour but de montrer que tous les échanges que nous émettons (autant dans le pro que dans le perso) ont de l’importance. Être conscient des formes de transaction permet de comprendre le sens des mots de notre interlocuteur et ainsi s’adapter à ses besoins pour un meilleur confort de vie.

Si tu souhaites plus d’informations sur les formes de transaction, contacte-moi.

À noter : Les formes de transaction dont je parle dans cet article viennent en complément de la grille de lecture de l’analyse transactionnelle proposée par Eric Berne qui est bien connue par les coachs professionnels. D’ailleurs, les typologies de transaction (complémentaire, croisée et cachée) de l’AT s’accordent parfaitement avec les formes de transaction que j’ai identifiées dans cet article.

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