Cela fait plusieurs années que je croise des coachs dans mon activité entrepreneuriale. Pendant longtemps, pour moi, le coaching n’avait sa place que dans le monde du sport. Je ne comprenais pas vraiment l’utilité du coaching dans l’entreprise ou en développement personnel.

Retournons au début.
Il y a plus de cinq ans, j’ai eu l’occasion de passer une certification pour devenir entraineur sportif. À cette époque, j’avais une activité sportive principalement tournée vers les sports de combat. Je considérais qu’une personne pouvait se revendiquer coach à partir du moment où elle avait un bon (voire un très bon) niveau pour la discipline spécifique qu’elle revendiquait.

Quelques mois plus tard, ma vision de ce métier s’est étoffée avec des rencontres professionnelles qui m’ont présenté le coaching sous l’angle du développement personnel et professionnel. Ce que j’ai compris de ce métier n’était pas très positif dans la mesure où la plupart des coachs que j’avais croisé avaient des approches très différentes de ma définition du coaching. Certains n’avaient pas de spécialisation. D’autres étaient très spécialisés, mais dans une mise en application qui me semblait abstraite.

Un peu plus tard, des amis m’ont parlé de ce métier avec une définition enrichie, qui n’avait pas de lien direct avec le coach/entraîneur sportif tel que je le connaissais.

En effet, le coaching semblait être une discipline visant à utiliser les techniques proches de la psychanalyse, ou plus précisément la compréhension des sciences humaines pour aider une personne à atteindre son objectif.

De prime abord, j’ai pensé à la quantité d’informations nécessaires pour accéder à ce métier en ayant un soupçon d’efficacité. Je me suis également dit que ma définition autour de l’expertise d’un secteur pour être coach avait peut-être touché sa limite.

En parallèle, je me suis demandé qui pouvait bien faire appel à des coachs dans le cadre d’un développement personnel ou professionnel, car j’avais toujours pensé que les problèmes pouvaient toujours se régler avec des recherches autour du sujet concerné, en particulier à l’ère du digital où les réponses des moteurs de recherche sont toujours plus précises.

J’ai poursuivi mon chemin en me perfectionnant dans mon métier de formateur où je recherchais la meilleure façon de transmettre des connaissances à mes apprenants, en ne me limitant plus à l’approche théorique descendante couplée avec quelques mises en pratique.

Il y a quelques mois, lors d’une discussion avec des amis devenus coachs certifiés, j’ai eu une prise de conscience. En les écoutant parler des séances de coaching qu’ils avaient proposées, j’ai compris que le coaching était loin d’être (dans une approche très clichée) simplement un travail d’entraineur sportif qui répète que l’on peut y arriver ou le travail d’un psychologue qui passe son temps à écouter en disant : Continuez… Je comprends… Très bien… mais encore…

Je me suis rendu compte que ce métier de coach semblait finalement assez proche du métier de formateur. J’avais l’impression qu’il permettait de créer des compétences, mais sans se baser sur une structure pédagogique. Il semblait utiliser des « astuces » autour du comportement humain pour aider les personnes par des prises de conscience en visant l’atteinte d’un objectif.

J’ai continué à m’informer sur ce métier, mais en gardant à l’esprit que ce n’est pas fait pour moi (j’ai compris plus tard que j’avais une croyance limitante). Jusqu’au jour où une amie m’a simplement indiqué qu’elle me voyait bien devenir coach. Cette simple phrase m’a permis de m’interroger sur les raisons pour lesquelles je ne voulais pas être coach. J’ai fait le choix de m’ouvrir à cette possibilité en démarrant une formation de coaching (presque sur un coup de tête). Je me suis dit que dans tous les cas, cette formation m’apporterait un savoir-faire que je pourrais utiliser dans mes formations.

En un peu moins d’un an, j’ai découvert avec précision ce métier. J’ai adopté le métier de coach et je me suis rendu compte qu’il me correspondait à 100%. J’ai accumulé une très grande quantité de connaissances et je sais que je vais pouvoir en accumuler encore beaucoup. J’ai surtout pris conscience qu’un objectif peut être atteint seul, mais cela risque de prendre du temps et de ne pas forcément aboutir. Avec un coach certifié, on avance en s’appuyant sur un professionnel qui cherche toujours à nous poser la bonne question ou à nous proposer le bon outil (ou astuce) qui visera l’objectif qu’on aura clairement défini au préalable.

Finalement, je comprends à présent que ce n’est pas vraiment ce métier que je remettais en question, mais plutôt la perception que j’en avais.
Cette perception était basée sur des exemples inadaptés.

Aujourd’hui, je finalise ma certification pour devenir officiellement coach professionnel certifié avec une spécialisation de coaching en entreprise.
Et ce n’est que le début.
J’ai affiné le sens que je donne à ma carrière professionnelle grâce à ce métier que j’exerce. L’apprentissage vers ce métier m’a permis un travail sur moi-même. Je le garde à l’esprit pour accompagner les professionnels avec la même passion qui m’a été transmise par les spécialistes qui m’ont formé.

Et toi.
Où en es-tu ?
Ton métier a-t-il du sens pour toi ?
Te sens-tu à ta place / avec la bonne posture ?

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